Sujet et corrigé Français – Brevet des collèges 2024-2025
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Retrouvez le sujet de l’évaluation de Français du DNB 2024-2025
Extrait du sujet :
Lors de la dictée, on procédera successivement :
1. à une lecture préalable, lente et bien articulée du texte ;
2. à la dictée effective du texte, en précisant la ponctuation et en marquant nettement les liaisons ;
3. à la relecture, sans préciser cette fois-ci la ponctuation mais en marquant toujours les liaisons.
On demandera aux candidats d’écrire une ligne sur deux.
On ne répondra pas aux questions éventuelles des candidats après la relecture du texte ; ils en seront avertis avant cette relecture.
Avant de commencer la dictée, on inscrira au tableau de manière lisible : François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1848-1850
Découvrez le corrigé de l’évaluation de Français du DNB 2024-2025
Extrait du corrigé :
Compréhension
1. La scène se déroule dans un manoir et plus précisément dans la cuisine « dans les recoins de la cuisine » puis dans la chambre à coucher « arrivé à la chambre à coucher ». Il fait nuit : « Pendant ce temps la nuit s’était faite ».
2. Le baron est seul avec un domestique, un chat et un chien. Il y avait une famille nombreuse et il ne reste plus que le baron. De la livrée de domestiques, il n’en reste plus qu’un seul, et de la trentaine de chiens, il n’en reste plus qu’un. La restriction « ne que » répétée trois fois souligne que le manoir s’est complètement dépeuplé de ses habitants. Le lexique de la solitude (solitude, isolé, désert) et l’emploi de l’imparfait accentuent cette idée.
3. La chambre semble encore plus hantée le soir. Le chasseur est comparé à un assassin. « Il ressemblait à un assassin ». Sa bouche est comparée à celle d’un vampire, « on eût dit ». Les comparaisons sont suggérées par les apparences du personnage de la tapisserie. L’autre procédé d’écriture est l’emploi des verbes ou des expressions évoquant une transformation : bien pis, devenait, ressortait plus étrangement.
4. Le fantastique est explicité par l’expression « chambre à revenants », on s’attend donc à voir surgir des fantômes. Le manoir est toujours plongé dans la pénombre, il n’est éclairé que par le feu de cheminée ou par une petite lampe et les portraits sont assombris par la fumée (« enfumés ») ou de nature foncée (verdure sombre). Il n’y a aucun bruit à part celui du vent. Il fait nuit. Les murs semblent vivants, les personnages des portraits et des fresques s’animent par leurs regards ou leur bouche. Les yeux sont « noirs et fixes » et ne semblent pas affables. Le vent devient lui-même un personnage sinistre par la personnification suivante « il pousse des soupirs d’orgue à travers les couloirs ». Le chat porte le nom du diable qui est l’incarnation du mal.