Grand oral du bac France 2024-2025: Voici les dates, aménagements et déroulement de l’épreuve du Grand oral
L’épreuve du Grand oral est l’innovation du bac 2024-2025. Jean-Michel Blanquer a tenu à maintenir cette nouvelle discipline en apportant quelques aménagements.
Le Grand oral du bac 2024-2025 est maintenu cette année, a confirmé Jean-Michel Blanquer ce 5 mai. “Je pense que c’est bon pour les élèves de s’exercer” à cette nouvelle épreuve qui permet à l’élève “d’argumenter, savoir écouter et être capable de parler“, a-t-il déclaré sur France 2. Cependant, pour tenir compte des difficultés rencontrées par les lycéens en cette période de Covid-19, des aménagements sont mis en place pour le bac, y compris pour le Grand oral. Voici comment va se dérouler cette épreuve pour la session 2024-2025.
Quelles sont les dates du Grand oral du bac 2024-2025 ?
Le Grand oral du baccalauréat aura lieu du lundi 21 juin au vendredi 2 juillet 2024-2025.
Comment va se passer le Grand oral du bac ?
- Cette année, le Grand oral du bac portera sur deux enseignements de spécialités. Lors de l’oral, les élèves pourront se présenter avec un message de leur professeur précisant les points qui n’ont pas pu être abordés au cours de l’année, en raison de la crise sanitaire. “Le jury n’interrogera pas sur ce qui n’a pas pu être fait”, a assuré le ministre de l’Education.
- Pendant les 20 minutes de préparation du Grand oral (première partie de l’épreuve avec un exposé de 5 minutes), les élèves auront le droit de prendre des notes et de les utiliser ensuite lors de l’exercice oral.
- Pendant la deuxième partie de l’épreuve qui consiste en un entretien, “le candidat pourra recourir à un support, comme un tableau, pour y illustrer ou expliciter ses propos (pour y poser une équation, y esquisser une carte, etc.)”.
Grand oral du bac : sur quoi l’élève est-il évalué ?
L’épreuve du Grand oral “permet au candidat de montrer sa capacité à prendre la parole en public de façon claire et convaincante, de mettre les savoirs qu’il a acquis, particulièrement dans ses enseignements de spécialité, au service d’une argumentation, et de montrer comment ces savoirs ont nourri son projet de poursuite d’études, voire son projet professionnel”, explique le ministère de l’Education nationale. Cette épreuve est notée sur 20 points avec un coefficient 10, par un jury, qui examinera les connaissances du candidat, mais aussi sa capacité à argumenter et à relier les savoirs, son esprit critique, la précision de son expression, la clarté de son propos, son engagement dans sa parole, sa force de conviction.
Comment se déroule le Grand oral ?
L’épreuve du Grand oral se déroule en plusieurs temps :
►Présentation d’une question (5 minutes). Dès le début de l’épreuve, le candidat présente deux questions au jury. Ces questions portent sur les deux enseignements de spécialité et mettent en lumière un des grands enjeux du programme étudié en classe. Le jury choisira alors une des deux questions.
► 20 minutes de préparation. L’élève pourra alors préparer son oral pendant 20 minutes. Il pourra également, s’il le souhaite, réaliser un support qu’il remettra au jury sur une feuille qui lui est fournie. “Le candidat explique pourquoi il a choisi de préparer cette question pendant sa formation, puis il la développe et y répond. Le jury évalue les capacités argumentatives et les qualités oratoires du candidat”.
►Echange avec le candidat (10 minutes). Après la phase de préparation, le jury interroge le candidat pour l’aider à approfondir son sujet. Il pourra aussi l’interroger sur une partie du programme et évaluer ainsi la solidité de ses connaissances et ses capacités argumentatives.
► Echange sur le projet d’orientation (5 minutes). Durant cette dernière étape, l’élève doit expliquer en quoi cette question traitée éclaire son projet professionnel ou sa poursuite d’études supérieures. “Il expose les différentes étapes de la maturation de son projet (rencontres, engagements, stages, mobilité internationale, intérêt pour les enseignements communs, choix de ses spécialités, etc.) et la manière dont il souhaite le mener après le baccalauréat” explique le ministère.