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Cours de français en 3e France – Le discours descriptif – le programme du cours de françaic de la classse de 3e suit directement celui de 4e.
À l’oral, il s’agit d’apprendre :
- à hiérarchiser les informations et à en dégager l’implicite,
- à partager son point de vue
- à utiliser les documents supports à un exposé
- à justifier une interprétation en s’appuyant sur un texte
À l’écrit, il s’agit d’apprendre :
- à lire et comprendre de manière autonome des écrits et documents divers,
- à comprendre le hors champ et l’implicite
- à contextualiser une œuvre littéraire à partir de ses connaissances historiques et culturelles
- à utiliser l’écrit pour penser et apprendre,
- à planifier une production d’écrit et à utiliser des outils pour se relire,
- à adopter une distance critique par rapport son texte pour en apprécier la pertinence et les effets,
- à structurer avec cohérence une argumentation
- à élargir continuellement ses connaissances grammaticales, orthographiques et lexicales pour les mettre au service de la lecture et de l’écriture.
Voici les cours de français de la classe de 3e en France. profiter de cette opportunité de téléchargement gratuit pour mieux préparer votre Brevet.
Le discours descriptif
1. Les composantes de la descriptionRares sont les textes uniquement descriptifs, on évoque plus volontiers la présence de séquence descriptive au sein de textes à dominante narrative ou argumentative. Dans ces textes plusieurs indices permettent de délimiter ces séquences.
a. Les verbes et les temps
En fonction du contexte, deux temps sont possibles dans les textes descriptifs. Dans un contexte passé, l’imparfait de l’indicatif, dit de description, domine. Dans un contexte présent, c’est le présent de l’indicatif, appelé présent descriptif, qui sera utilisé. A cela s’ajoute le participe présent qui permet d’insister sur la durée de l’action qui se fige et participe alors de la description.
Les verbes ne désignent pas une action mais sont de simples outils de la description, ce sont souvent des verbes d’état.« C’était là qu’était dressée la table. Le gravier crissait sous les pas des invités. Le soleil tapait, et il n’y avait pas l’ombre d’ombre, le jardin encore tout jeune encore […] puisqu’il n’y avait pas d’eau au fond… mais un rosier grimpait sur la margelle et, généreux, couvrait d’un flot de petites roses pompon le faux-semblant du puits. »
(Elsa Triolet, Roses à crédit, 1959.)
b. Les indices spatiaux
Les connecteurs spatiaux sont particulièrement abondants dans les séquences descriptives pour situer dans un décor, souvent réaliste, des personnes, objets ou lieux décrits. Ainsi les repère-t-on facilement.« Les pavés de la cour étaient nets comme le dallage d’une église. De longues gouttières, figurant des dragons la gueule en bas, crachaient l’eau des pluies vers la citerne ; et sur le bord des fenêtres, à tous les étages, dans un pot d’argile peinte, un basilic ou un héliotrope s’épanouissait. »
(Gustave Flaubert, « La légende de saint Julien l’Hospitalier », Trois Contes, 1877.)c. Les adjectifs qualificatifs
Pour décrire quelqu’un ou quelque chose, les précisions passent essentiellement par l’adjectif qui permet de caractériser les couleurs, l’aspect ou encore la taille. Saint-Simon les utilise en abondance pour décrire ses personnages :« Le duc de Lauzun était un petit homme blondasse, bien fait dans sa taille, de physionomie haute, pleine d’esprit, qui imposait, mais sans agrément dans le visage, plein d’ambition, de caprices […] sans aucun ornement ni agrément dans l’esprit, naturellement chagrin, solitaire, sauvage. »
(Saint-Simon, Mémoires, 1694-1723.)
2. Les fonctions de la description
a. La fonction informative ou documentaire
Cette fonction concerne les descriptions les plus neutres, les plus objectives, celles que le plus souvent on ne trouve pas dans les textes littéraires mais dans les textes documentaires, par exemple les guides de voyages, de musée ou équivalent.« Située entre le petit port de pêche des Port-des-Barques et l’île d’Aix, l’île Madame est reliée à la terre ferme par la Passe au Bœufs découverte à marée basse. »
(Guide Michelin, Poitou, Vendée, Charente, 1992.)
b. La fonction réaliste
On trouve ce type de description dans des fictions, le plus souvent des romans ou des nouvelles, et leur présence a pour but principal d’ancrer la narration, ses personnages et ses événements dans le réel. Elle renforce par des détails la vraisemblance d’une histoire inventée.« Toute ville au Moyen Age, et, jusqu’à Louis XII, toute ville en France avait ses lieux d’asile. Ces lieux d’asile, au milieu du déluge de lois pénales et de juridictions barbares qui inondaient la cité, étaient des espèces d’îles qui s’élevaient au-dessus du niveau de la justice humaine. Tout criminel qui y abordait était sauvé. Il y avait dans une banlieue presque autant de lieux d’asile que de lieux patibulaires. »
(Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831.)
c. La fonction poétique
Dans les séquences descriptives, les comparaisons ou métaphores, particulièrement présentes, sont toujours des éléments d’analyse privilégiés. En effet, aucun choix n’est le fruit d’un hasard et il est toujours nécessaire de les interpréter. Aussi faut-il être particulièrement attentif aux connotations des images choisies pour étoffer la description d’un objet, d’une personne ou d’un lieu. Ainsi, Zola joue-t-il sur les connotations religieuses lorsqu’il décrit l’effondrement d’un puits de la fosse du Voreux :« A la surface, les dernières constructions se culbutaient, s’écrasaient. D’abord, une sorte de tourbillon emporta les débris du criblage et de la salle de recette. Le bâtiment des chaudières creva ensuite, disparut. Puis, ce fut la tourelle où râlait la pompe d’épuisement, qui tomba sur la face, ainsi qu’un homme fauché par un boulet. »
(Emile Zola, Germinal, 1885.)
La dernière comparaison, laisse percevoir ce que Zola développera tout au long de son roman, à savoir la personnification de la mine. Il la fait donc mourir comme un être humain.